les ARTISTES

Nurit Stark

violon

Née en Israël, la violoniste et altiste Nurit Stark reçoit son éducation musicale à Tel Aviv, Berlin et Cologne avec Ilan Gronich, Haim Taub et le Quatuor Alban Berg. Suite à sa première apparition en tant que soliste à l'âge de 16 ans dans le premier Concerto pour violon de Paganini avec l'Orchestre philharmonique d'Israël, elle ne cesse de se perfectionner et continue de se produire dans le monde entier.

En tant que chambriste, elle collabore notamment avec le pianiste Cédric Pescia et la soprano Caroline Melzer avec laquelle elle se produit dans les festivals Lockenhaus Kammermusikfest, Schleswig Holstein, Rheingau, Wien Modern, Donaueschinger Musiktage.

Sa passion pour la musique contemporaine l'amène à donner des premières mondiales et à collaborer avec des compositeurs tels que Sofia Gubaidulina, György Kurtág, Viktor Suslin, Peter Eötvös, Carola Bauckholt, Jennifer Walsh, Younghi Pagh-Paan, Isabel Mundry et Georg Nussbaumer.

Elle participe, en outre, à des projets scéniques d'avant-garde alliant musique et théâtre et crée avec les plasticiens Isabel Robson & Susanne Vincenz Roundhouse Reverb une installation vidéo sur la musique de György Kurtág.

Nurit Stark est lauréate des concours internationaux George Enescu, Leopold Mozart et Ibolyka Gyarf.

Son premier enregistrement en solo sort au printemps 2022 et comprend des œuvres solos pour violon/alto de Béla Bártok, György Ligeti, Sándor Veress et la première mondiale d’Adventures of the dominant seventh chord dédiées à Nurit Stark par Peter Eötvös.

En 2019, elle est nommée professeur de violon à l'Université d'État de Stuttgart pour la musique et les arts du spectacle. Nurit Stark joue un violon P. Guarneri di Mantova, 1710.

 

Virgile Roche

piano

Né en 1998 en Auvergne, Virgile Roche est l’un des jeunes pianistes les plus polyvalents de la scène européenne d’aujourd’hui. Après avoir débuté ses études musicales aux conservatoires de Clermont-Ferrand puis de Saint-Maur-des-Fossés, il a été admis à 17 ans au Conservatoire Supérieur de Paris (CNSMDP) où il a obtenu 7 prix : piano (classes d’Emmanuel Strosser et Cécile Hugonnard-Roche, puis de Marie-Josèphe Jude et Jonas Vitaud), musique de chambre (avec François Salque), accompagnement (avec Reiko Hozu), harmonie (avec Fabien Waksman), contrepoint (avec François Saint-Yves), écriture des XXe et XXIe siècles (avec Thomas Lacôte), et orchestration (avec Marc-André Dalbavie). Il s'est aussi perfectionné à Genève auprès de Nelson Goerner et, depuis 2022, il est artiste en résidence à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth (Belgique), dans la classe de Frank Braley et Avedis Kouyoumdjian.

Il a eu la chance de travailler, au cours de stages et masterclasses, avec des pianistes et pédagogues renommés tels que Bernard d'Ascoli, Michel Dalberto, Bertrand Chamayou, Michel Béroff, Jean-François Heisser, François Dumont, Florent Boffard, Denis Pascal, Claire Désert ou encore Pascal Devoyon, mais aussi avec de nombreux chambristes de premier plan comme Hatto Beyerle, Johannes Meissl, Patrick Jüdt, Corina Belcea, Miguel Da Silva, Günter Pichler, Irvine Arditti, Antonio Meneses, des membres des quatuors Talich, Ébène, Ysaÿe, Meta4, Modigliani, Diotima, du Trio Wanderer…

Photo: © alexia & ferdinand

Distingué lors de plusieurs concours internationaux (quart-de-finaliste du concours Gina Bachauer à Salt Lake City en 2024 et du concours de Dublin en 2022, vainqueur du prestigieux Prix de la Fondation Safran pour la Musique 2020, 2e prix et trois prix spéciaux au Concours International Piano Campus en 2020, 2e prix au Concours International de Piano de Brest en 2018…), il est par ailleurs lauréat des fondations Banque Populaire, Royaumont, Singer-Polignac et Peters, soutenu par le Mécénat Musical Société Générale, et par le fonds Nguyen Thien Dao.

S’il se produit régulièrement en récital et en concerto, récemment avec l’Orchestre des Pays de Savoie, l'Orchestre de Chambre de Liège, l'Orchestre Philharmonique de Bacău et l’Orchestra giovanile Filarmonici Friulani, il s'intéresse aussi beaucoup à la musique de chambre, aussi bien avec des instrumentistes à cordes qu'avec des vents ou des percussions. Il a été membre du Trio Pantoum de sa fondation en 2016 à 2023, avec lequel il a remporté de nombreux prix internationaux importants (Trio di Trieste, Haydn Wien, ARD de Munich, Osaka, Melbourne, Lyon, Weimar, FNAPEC à Paris…). En parallèle, Virgile a partagé la scène avec des instrumentistes et chanteurs tels que Michel Dalberto, Tatiana Samouil, Pierre Fouchenneret, Éléonore Pancrazi, Paul Zientara, Aleksandra Dzenisenia, Ann Lepage, Thaïs Raï-Westphal, João Pedro Gonçalves, Michael Song, Seongyoung Yun, les quatuors Métamorphoses, Yako et Nerida… mais aussi avec des danseurs comme Benjamin Millepied. Très intéressé par le lied et la mélodie française, il se perfectionne actuellement dans la classe d’accompagnement vocal d’Anne Le Bozec au CNSMDP.

Particulièrement sensible aux répertoires modernes et contemporains, notamment depuis son passage dans la classe d’écriture des XXe et XXIe siècles de Thomas Lacôte au CNSMDP, Virgile Roche défend avec enthousiasme des œuvres de compositeurs aussi variés que Ligeti, Berio, Crumb, Dutilleux, Messiaen, Carter, Takemitsu, Henze, Srnka, Sciarrino, Scelsi, Varèse, Feldman mais aussi Hindemith, Berg, Stravinsky, Bartók, Weinberg, Antheil, Ghedini, Copland et Schoenberg.

Invité régulier de festivals en France (Festival des Arcs, Festival Européen Jeunes Talents, Festival 1000 Sources et Dordogne, Festival Nice Classic Live, Festival Baroque de Pontoise, Festival de la Chaise-Dieu, Festival International de Piano de la Roque d'Anthéron, Festival Piano au Musée Würth, Festival Piano Campus, La Belle Saison…) et en Europe (Festival des Flandres de Gand, Festival de Bologne, Festival de Musique de Chambre de Trondheim, Kalkalpen Kammermusik Festival Großraming, Festival de Spoleto, Festival Musicorum de Bruxelles, Wonderfeel Festival aux Pays-Bas…), il a joué dans certaines des plus belles salles européennes (Philharmonie, Théâtre des Bouffes du Nord et Salle Cortot à Paris, Opéra et Salle Molière à Lyon, Prinzregententheater à Munich, Cappella Paolina del Quirinale à Rome, Salle Franz Liszt à Genève, MuTh et Joseph Haydn Saal à Vienne, Frimurerlogen à Trondheim, Flagey à Bruxelles, MIRY à Gand… mais aussi au Izumi Hall d’Osaka, au Melbourne Recital Centre, au Rose Wagner Performing Arts Center de Salt Lake City…). Il a été diffusé en live par des médias comme BR-Klassik, ABC Classic, the Violin Channel, Rai 3, NPO Klassiek, Ö1, France Musique, SBS French… et apparaît dans de nombreux journaux : the Strad, Süddeutsche Zeitung, Archi Magazine, ClassikON, Diapason, Limelight, Télérama, ResMusica, The Utah Review…

En 2024, il est invité pour des concerts en France, en Belgique, en Suisse, aux Pays-Bas, en Italie, aux Émirats... L'hiver prochain, il enregistrera ses deux premiers disques : l'un sera consacré aux sonates pour violoncelle et piano de Rachmaninov et de la compositrice croate Dora Pejačević (avec le violoncelliste Jean-Baptiste Maizières), l'autre au deuxième quatuor avec piano de Fauré (avec Júlia Pusker, Miguel Da Silva et Alexander Warenberg)

Yann Dubost

contrabasse

© GregAlric

Né à Lyon, Yann Dubost aborde la musique par le violon avant de découvrir la contrebasse à douze ans. Formé au Conservatoire de Grenoble avec Philippe Guingouain, il poursuit ses études au CNSMD de Lyon, dans la classe de Bernard Cazauran, et se perfectionne auprès de Seiji Ozawa dans le cadre de son académie en Suisse. Premier prix des concours internationaux de l’International Society of Bassists (USA, 2005), Haverhill (UK, 2004), et Wattrelos (France, 1999), il est également lauréat de la Fondation Cziffra et du Premio Valentino Bucchi (Rome, 2008). Il intègre à 19 ans l’Orchestre de Paris, avant de devenir en 2011 contrebasse solo de l’Orchestre Philharmonique de Radio France, dirigé par Myung-whun Chung. En tant que contrebasse solo invité, on le retrouve avec le London Symphony Orchestra, l’Orchestre symphonique de la Radio Suédoise, le Nederlands Philharmonisch Orkest (NedPhO), l’Orchestre National du Capitole de Toulouse, l’Opéra National de Lyon, Les Siècles, Les Dissonances… Il a eu la chance de travailler sous la direction des maestros Boulez, Chung, Currentzis, Dudamel, Fischer, Franck, Gardiner, Gergiev, Haitink, Harding, Järvi, Petrenko, Rojdestvenski, Salonen… Il a également participé aux concerts d’Utopia, avec Teodor Currentzis.

Chambriste recherché, il a partagé la scène avec Martha Argerich, Paul Badura-Skoda, Renaud et Gauthier Capuçon, Bertrand Chamayou, Myung-Whun Chung, Augustin Dumay, Christoph Eschenbach, Pierre Fouchenneret, David Guerrier, Steven Isserlis, Alexandre Kantorow, Leonidas Kavakos, Patricia Kopatchinskaja, Jean Rondeau, les quatuors Danel, Diotima, Fine Arts, Hermès, Modigliani, Strada… Il est régulièrement l’invité des plus grands festivals européens : Folle Journée de Nantes, Festival Ravel, Festival de Besançon, Deauville, Radio France Montpellier, Roque d’Anthéron, Rencontres Musicales d’Evian, Palazzetto Bru Zane, Printemps des Arts de Monte-Carlo, Musiq3 (Belgique), Gstaad (Suisse), Schleswig-Holstein, Ultraschall Berlin, Rheingau, SWR Schwetzingen (Allemagne), Carinthischer Sommer, Schubertiade Schwarzenberg (Autriche)… Il était en tournée en 2016 avec Christoph Eschenbach et le quatuor Thymos avec la Truite de Schubert, notamment au Kennedy Center de Washington. En 2017, il est invité aux 24e Victoires de la musique classique. Avec orchestre, il s’est produit en soliste avec le Bedford Sinfonia, l’Haverhill Sinfonia, le Münchener Kammerorchester, l’Orchestre Mozart Toulouse… En juin 2019, il était au Théâtre des Champs-Elysées pour jouer l’air de concert de Mozart « Per questa bella mano », avec Nicolas Cavallier et l’Orchestre National d’Ile-de-France dirigé par Pierre Dumoussaud.

Musicien complet, il aborde régulièrement le répertoire classique et romantique sur instruments d’époque avec l’ensemble Pygmalion, et a également eu la chance de travailler avec Ton Koopman, Sir John Eliot Gardiner, Sir Roger Norrington… Passionné de musique contemporaine, soliste de l’ensemble Itinéraire, il a donné de nombreuses créations et a eu la chance de travailler avec György Kurtag, Henri Dutilleux, Betsy Jolas, George Benjamin, Michaël Levinas, Ondrej Adamek. Il a enregistré des pièces pour contrebasse solo de Richard Wilson (Albany Records), Yves Chauris, Teresa Procaccini (Edipan), Carlos Roqué Alsina (Promise Land). Il forme avec ses collègues du pupitre de contrebasse de l’Orchestre Philharmonique de Radio France l’ensemble Basstet. En septembre 2021, ils créent avec l’orchestre Philharmonique le concerto pour 6 contrebasses d’Oscar Bianchi « 6db », sous la direction de Marc Desmons. Avec Yorrick et Daniel Troman (violon et accordéon), Yann forme également le trio Les Tromano, qui enregistre en 2015 l’album « Gran Bazar » (NoMadMusic), reflet de l’éclectisme musical du trio.

Après deux disques Schubert parus en 2020 – l’octuor (Alpha) et le quintette la Truite (Avie Records) – un enregistrement autour de la Gran Partita de Mozart sur instruments d’époque paraît en 2025 (Alpha). Sa discographie comprend également Lucien Durosoir avec le quatuor Diotima (Alpha), André Caplet avec le quatuor Ardeo (Timpani), Claude Debussy avec le quatuor Debussy (Timpani), Félicien David en quintette avec Christophe Coin (Laborie), le sextuor de Félix Mendelssohn (B Records)… Yann Dubost joue une contrebasse italienne de Giuseppe Zanotti de 1733 ayant appartenue à Yoan Goilav. Passionné par l’enseignement et la transmission, il est régulièrement tuteur à l’Orchestre Français des Jeunes, il est professeur de contrebasse au CRR de Paris depuis 2016, et est nommé en 2024 professeur de lecture à vue au CNSMDP.

 

Photo: Franziska Strauß

Yuko Hara

viola

L'altiste japonaise Yuko Hara, née à New-York, vit désormais en Europe où elle mène une carrière internationale de musicienne de chambre. 

Diplômée de l'Université des Arts de Tokyo (Geidai), elle a étudié à la Haute Ecole de Musique de Genève avec Nobuko Imai avant de rejoindre la classe de quatuor à cordes de Rainer Schmidt à l'Académie de Musique de Bâle et de prendre part à deux académies d'orchestre - le Philharmonia Zurich et le Deutsche Kammerphilharmonie de Brême. Yuko Hara a remporté plusieurs prix internationaux : le 9ème concours Lionel Tetis Viola (UK), le concours du Baseler Orchestergesellschaft (CH), le 5ème concours de musique de Tokyo, le concours international de quatuor à cordes d'Osaka, et deux prix décernés par les fondations Matsuo et Aoyama (JP).

Son univers musical s'étend aujourd'hui de l’interprétation historiquement informée avec un alto d'époque, ainsi qu'avec la viole d'amour, à la musique contemporaine, en passant par la musique électronique, l'improvisation et la collaboration avec les arts visuels. Elle est membre de plusieurs groupes musicaux : le Quatuor Ardeo à Paris, franz ensemble et Pulse à Brême, en Allemagne. Leurs enregistrements ont reçu les éloges de la presse - le dernier enregistrement du Quatuor Ardeo, « XIII », a été qualifié de “Supersonic” sur Pizzicato et de “Choc” sur Classica, entre autres. Le franz ensemble a remporté le prestigieux prix Opus Klassik pour son premier CD en 2020. Elle se produit régulièrement sur scène lors de festivals internationaux tels que La Folle Journée, La Roque-d'Anthéron, à Colmar (FR), Davos, Morat, Müstair (CH), Schwetzingen, Brême, Mecklembourg, Rottweil, Kissingen, Heidelberg, Schleswig-Holstein (DE), Aldeburgh (DB), West Cork (IR)...

Depuis 2017, elle partage la direction artistique du Festival Hirondelle avec Joëlle Martinez. La mission consiste à élaborer un programme de musique de chambre avec des pièces choisies dans des époques et des styles différents, réunissant public et musiciens pour une expérience musicale unique dans le cadre atemporel de la région d'Auvergne.

Joëlle Martinez

violoncelle

Joëlle Martinez est diplômée du CNSM de  Paris, de la Musik-Akademie Hochschule für Musik de Bâle et de la  Escuela Superior de Música Reina Sofía de Madrid. Elle est fondatrice et co-directrice artistique du festival Hirondelle, elle enseigne le violoncelle au Conservatoire de Musique de Genève depuis 2018 et est membre fondateur du quatuor Ardeo depuis 2001.

Le quatuor Ardeo est une formation française reconnue et louée par les médias, cet ensemble remporte de nombreux concours internationaux : Chostakovitch à  Moscou, la FNAPEC à Paris, Bordeaux, Melbourne et Premio Paolo Borciani. Nommé « Rising Stars », le quatuor Ardeo a mené une tournée de concerts dans les plus prestigieuses salles européennes :  Philharmonies de Cologne, de Paris, Concertgebouw d’Amsterdam,  Konzerthaus de Vienne et de Dortmund, Barbican Centre de Londres,  Festspielhaus de Baden Baden...

Parallèlement à sa carrière de quatuor,  Joëlle Martinez se produit régulièrement en France et à l’étranger : au  festival de Chaillol, Musique et Patrimoine de la Haute Auvergne,  festival Fiver (Espagne), festival de Davos (Suisse), au séminaire de musique de chambre de Prussia Cove (IMS Festival) et au festival de Kuhmo (Finlande). Elle est régulièrement invitée à se joindre à de  prestigieux ensembles tels que l’Orchestre National du Capitole,  l’Orchestre de Chambre de Paris et, depuis 2011, par Marc Minkowski au  sein des Musiciens du Louvre Grenoble en tant que violoncelle solo. Elle s’est d’ailleurs produite en tant que soliste à la Philarmonie de Cologne et au Konzerthaus de Dortmund.

 

Photo: Franziska Strauß

Photo: P. Morales

Les Kapsber’girls

Alice Duport-Percier et Axelle Verner, chant

Garance Boizot, viole de gambe

Albane Imbs, cordes pincées et direction

Depuis sa création en 2015 par la luthiste et cheffe artistique Albane Imbs, l’ensemble Les Kapsber’girls s’attache à redonner vie aux musiques baroques et pré-baroques en leur insufflant une liberté de ton résolument contemporaine. Leur nom, clin d’œil au compositeur italien Girolamo Kapsberger, symbolise d’emblée leur volonté de se réapproprier le répertoire ancien avec fraîcheur, humour et exigence.

Les Kapsber’girls se forment autour d’une complicité artistique profonde entre quatre musiciennes issues d’univers variés, réunies par une passion commune pour les musiques anciennes, les sources rares et les voix oubliées. L’ensemble devient très vite un espace de recherche, de réinvention, de jeu. Leur interprétation mêle rigueur musicologique, intuition scénique et influences issues des musiques traditionnelles ou populaires.

Les Kapsber’girls revendiquent un regard transversal sur le répertoire. Elles ne cherchent pas à reconstituer un passé figé, mais à créer des ponts : entre les époques, les esthétiques, les disciplines. Leur approche valorise les dynamiques de l’oralité, les couleurs des instruments anciens, et la puissance émotionnelle des voix féminines.
Chaque programme devient une exploration thématique et narrative, où l’arrangement et l’interprétation s’appuient autant sur les sources historiques que sur l’inventivité musicale du collectif.

Ensemble, elles forment un collectif libre et complice, à l’écoute permanente les unes des autres. Leur force réside autant dans leurs différences que dans leur unité musicale. Chaque projet est l’occasion de faire dialoguer leurs sensibilités dans une forme d’interprétation profondément incarnée.

Depuis leurs débuts, Les Kapsber’girls s’attachent à remettre en lumière des compositrices marginalisées, des formes oubliées et des répertoires rares. En 2025, leur album Vox Feminae consacre cette démarche : il rend hommage à cinq compositrices italiennes du Seicento, figures de talent, de courage et de singularité dans un monde dominé par les hommes.

Un acte artistique et politique : faire résonner les voix que l’Histoire a trop longtemps réduites au silence.

Depuis leur création, Les Kapsber’girls bénéficient du soutien de nombreuses structures culturelles qui accompagnent leur démarche artistique, fondée sur la recherche, la création et l’interprétation vivante des musiques anciennes.

Accueilli en résidences de recherche-création dans des lieux prestigieux – l’Académie Bach (Arques-la-Bataille), la Cité de la Voix (Vézelay), Sinfonia en Périgord, les Centres culturels de rencontre d’Ambronay, de la Ferme de Villefavard et de l’Abbaye aux Dames à Saintes – l’ensemble a pu affiner son identité musicale au fil des projets.

Leurs concerts sont régulièrement salués par la presse spécialisée (OpéraCritiques, ResMusica, Classicagenda…) et se sont fait entendre sur les scènes et festivals européens les plus réputés : London Festival of Baroque Music, Brighton Festival, Les Nuits de Septembre (Belgique), Fora do Lugar (Portugal), Festival Radio France, Opéra de Lyon, Festival de Sablé, Festival de la Chaise Dieu, Les Musicales de Normandie, Heinrich Schutz Music Festival (Allemagne), Les Riches Heures Musicales de la Rotonde, entre autres.

L’ensemble est soutenu par la DRAC Auvergne-Rhône-Alpes, le Centre National de la Musique, l’ADAMI, la SPEDIDAM et depuis 2024, bénéficie également du mécénat de la Fondation Orange.
Les Kapsber’girls sont membres de la FEVIS (Fédération des Ensembles Vocaux et Instrumentaux Spécialisés).

Vegetable Orchestra

Jürgen Berlakovich

Martina Winkler

The Vegetable Orchestra performs with instruments made from fresh vegetables, which must be built anew for each concert and each rehearsaLe Vegetable Orchestra joue exclusivement sur des instruments faits de légumes frais, fabriqués à nouveau pour chaque concert et répétition. L’utilisation d’instruments-légumes, peaufinés de répétition en répétition, conduit à la naissance d’un univers sonore unique impossible à obtenir avec des instruments classiques.

Depuis sa création en 1998 à Vienne, l’Orchestre végétal s’est produit en concert plus de 200 fois dans des salles de concert, des serres, des refuges de montagne, des clubs, sur des bateaux et lors de festivals de musique en tous genres.

Les choix artistiques, esthétiques et structurels importants sont effectués en co-décision par les douze membres de l'orchestre. Ce collectif réunit des créateurs aux horizons artistiques divers : musiciens, plasticiens, architectes, designers, media artists, auteurs de poésie sonore et écrivains.

L’Orchestre végétal cherche à explorer la sonorité des instruments-légumes et à perfectionner sa musique innovante. Cet orchestre ne connaît pas de frontières musicales. Guidé par la sonorité de chaque nouvel instrument-légume, il élargit sans cesse son terrain de jeu, allant de la musique contemporaine à la house rythmique, en passant par la musique électronique expérimentale, le free jazz, la musique bruitiste, le dub…

Un concert de l’Orchestre végétal fait appel aux cinq sens. Une projection vidéo en direct accompagne la création sonore alors qu’une appétissante odeur de légumes frais se répand dans l’air. Comme un bis pour clore ce concert-spectacle, le public peut déguster un potage fraîchement préparé !

Martina Winkler

Martina Winkler joue de l’accordéon dans divers groupes (Mika Vember, POP:SCH, Tanz baby!, Welle Wien).

Jürgen Berlakovich

Jürgen Berlakovich est auteur, interprète et artiste sonore. Il écrit des romans, des essais, des musiques de film, des pièces de théâtre radiophoniques, des chansons, et réalise des podcasts et des paysages sonores. Il intègre des ‟séquences d’ADN sonifiées” et des ‟microparticules de langage” dans ses compositions et ses improvisations à la guitare, à la basse et aux instruments électroniques. Il dirige le JSB Trio, est membre de l’Orchestre végétal et a cofondé le duo littéraire et musical Sergej Mohntau. Berlakovich a fait des études de littérature allemande et de philosophie à l'université de Vienne. Il est à l’origine de la « poétique acoustique », une discipline qui étudie les frontières entre son et langage, qu’il enseigne à la Schule für Dichtung de Vienne et à la Escuela de Escritores de Madrid.

Photo: Heidrun Henke

Ardante ("Auvergne Volcanic Music")

Charles Pouységur

Originaire de Brioude, en Haute-Loire, Charles a commencé son parcours musical dès son plus jeune âge à l’École de Musique du Brivadois. Passionné par la musique, il a rapidement trouvé sa voie notamment dans les musiques traditionnelles du Massif Central, formant ses premiers groupes au lycée avant de poursuivre une formation supérieure diplômante au Pôle Aliénor (Poitiers), où il obtient un Diplôme National Supérieur Professionnel de Musicien (DNSPM) en accordéon diatonique ainsi qu’un Diplôme d’État (DE) de professeur en musiques traditionnelles.

Son expérience artistique s’est développée au fil des années, enrichie par une formation diversifiée et un travail personnel approfondi sur le style et la recherche musicale. Toujours en quête de nouvelles inspirations, il n’a cessé de faire évoluer son jeu et ses compositions.

Au cours de son parcours, Charles a cofondé et rejoint plusieurs formations musicales, se produisant régulièrement sur scène lors de divers événements, qu’il s’agisse de festivals renommés, ou de concerts plus intimistes. Ces expériences lui ont permis de partager sa passion avec un public varié, offrant des moments d’émotion et de convivialité.

Multi-instrumentiste curieux, il a exploré différents styles musicaux, voyageant à l’international pour découvrir la richesse et la diversité de la scène musicale contemporaine.Cette ouverture sur le monde l’a profondément influencé. 

Animé par sa passion et son engagement, Charles poursuit son parcours en se consacrant actuellement à la recherche universitaire. Il est en première année de Master de recherche en Musicologie Fondamentale et Appliquée à l'Université Lumière Lyon 2.


Théo Bonnaventure

Enfant du Festival des Cultures du Monde de Gannat, Théo a été élevé au son des musiques traditionnelles du monde, cultivant dès son plus jeune âge un amour pour les mélanges interculturels. Les premières notes de sa quête musicale l'ont initié à l'oralité des musiques traditionnelles du Massif central, plantant ainsi ses racines dans sa ville natale d’Auvergne, Gannat. Sa curiosité l'a rapidement conduit vers des horizons musicaux, allant de l'Irlande à l'Afrique de l'ouest, en passant par l'Europe centrale et les Balkans. Adolescent, il part pour un voyage transformateur en Transylvanie avec son professeur de violon qui vient marquer un tournant décisif dans son parcours ; ses rencontres avec des musiciens et ethnomusicologues sur place laissent en lui une empreinte profonde.

Il confirme son goût pour les scènes de festivals internationaux de l'Équateur à la Chine en passant par la Finlande et les Açores en se produisant en spectacle avec la Bourrée Gannatoise. C'est aussi à ces occasions dans un cadre moins formel qu'il se nourrit d'expériences musicales avec des musiciens venus des quatre coins de la planète. Son voyage musical continue en 2022 lorsqu'il parcourt l'Europe pendant six mois avec un ami musicien, jouant dans une quinzaine de pays ; cette aventure le conforte dans l'idée de faire de la musique sa carrière. Aujourd'hui, Théo Bonnaventure continue son périple musical à travers ses différents groupes et projet en tissant des liens entre les traditions, les cultures et les gens musicaux, convaincu que la musique est une langue universelle où chaque note résonne comme une invitation au voyage.

Théo Bonnaventure, violon

Charles Pouységur, accordéon

Le duo ARDANTE, composé de Charles Pouységur à l'accordéon et de Théo Bonnaventure au violon, incarne la fougue et l'énergie des volcans d'Auvergne. Les deux amis passionnés de musique traditionnelle fusionnent les mélodies de leur terre natale avec des touches inspirées d'autres traditions musicales. Que ce soit dans l'ambiance animée des bals ou lors de concerts plus intimes, ARDANTE séduit par sa vitalité et sa sincérité. Leur musique spontanée et élaborée, baptisée "Auvergne Volcanic Music" reflète une tradition vivante et dynamique, capable de toucher un public large et varié. Avec ARDANTE, plongez dans un univers sonore où tradition et modernité s'entrelacent, et laissez-vous emporter par la puissance et la chaleur de leur nuée ardente musicale.

Laurent Ocelli

botaniste

Laurent Occelli, passionné de nature depuis l’enfance, a grandi dans un univers où les plantes faisaient partie du quotidien, grâce à ses parents d’origine italienne. Très tôt, il s’intéresse aux richesses culinaires des plantes sauvages. Après des études en botanique, il part vivre plusieurs années en Chine, où il découvre une flore aussi dépaysante que fascinante, enrichissant encore sa vision du végétal.

Installé depuis 2006 en Margeride cantalienne, il partage aujourd’hui son savoir à travers des balades botaniques, des ateliers de cuisine sauvage et des conférences, mêlant pédagogie, terroir et émerveillement.

Auteur engagé, il a publié plusieurs ouvrages aux éditions De Borée, dont le plus récent, Plantes sauvages comestibles, met en lumière plus de 150 espèces à cueillir et cuisiner. À travers ses livres et interventions, il invite chacun à redécouvrir le lien sensoriel et culturel qui nous unit aux plantes de nos paysages.

 

®Gallimard

Adam Pasquier

chef cuisinier de La Grange

“Adam trouve dans le jardin, les bois et les fermes à remplir son panier. Il cuisine les saveurs et les parfums, de toute sa vitalité, tout en mouvement, en changement, dans l’exigence de l’instant. Si la contemplation nourrit le chef, elle n’est toutefois qu’un aspect de sa recherche très active dans l’art de se nourrir, de bien se nourrir pour être en santé, tout en tenant compte des savoir-faire de la gastronomie française et d’ailleurs. Il s’agit d’interprétations de recettes du patrimoine culturel, de la cuisine « savante » et populaire, celle des pratiques ancrées dans les rites de nos existences.

Il a quitté ses outils et son tablier de maréchal-ferrant depuis 25 ans pour vivre pleinement son goût de cuisiner et de connaître, depuis ses origines, l’Art de la table.  Il puise son inspiration dans ses souvenirs de famille et son expérience de ses rencontres et de son apprentissage à travers les régions françaises, en cuisine gastronomique, collective, traditionnelle, régionale (Étoilés, Relais et Châteaux, bistrot parisien, auberge de campagne). Il a choisi une cuisine ouverte afin de rester en contact avec ses convives et d’apprendre à connaître leurs goûts.

Régaler est son intention, au sens premier du terme, offrir et surprendre.

Chaque plat est pensé comme une alliance entre plaisir et équilibre, sans jamais céder à la facilité. À La Grange, Adam cuisine avec l’intuition du moment, en respectant les saisons et le rythme de la nature. Loin des standards figés, il propose une carte vivante, inventive et en perpétuelle évolution. Cette approche, à la fois éthique et créative, vise à éveiller les sens tout en respectant le corps — parce que manger mieux, c’est aussi vivre mieux.” - © 2025 La Grange Restaurant