Les artistes

 

Jonas Vitaud

piano

Né en 1980, Jonas Vitaud commence le piano à 6 ans et l'orgue à 11 ans. Formé par Brigitte Engerer, Jean Koerner et Christian Ivaldi, il obtient au Conservatoire National Supérieur de Paris quatre premiers prix (piano, musique de chambre, accompagnement au piano, harmonie).

Lauréat de plusieurs concours internationaux tant en soliste qu'en chambriste (Lyon, ARD de Munich, Trieste, Beethoven de Vienne), Jonas Vitaud se produit dans de prestigieux festivals : Roque d'Anthéron, Lille Piano(s) Festival, Piano aux Jacobins, Pâques à Deauville, Folle journée de Nantes Tokyo Ekaterinburg et Varsovie, Festival de la Chaise Dieu, Festival Chopin de Bagatelle, Richard Strauss Festival en Allemagne, Automne Musical de Caserta en Italie, iDans d’Istanbul, Summer Festival de Dubrovnik, French May à Hong Kong, Phillips collection à Washington...

Il joue dans toute l’Europe mais aussi en Russie, Iran, Chine, Turquie, Japon, Etats-Unis...

Jonas Vitaud se produit avec des Orchestres comme celui de Mulhouse, Cannes, Toulouse, l'Orchestre des Pays de Savoie, l'Orchestre Philarmonique de Moravie, le Sinfonia Varsovia, l'Orchestre de la Radio de Munich, l’Orchestre Symphonique de la Radio de Prague…

Il réserve une place privilégiée pour la musique de chambre et joue avec des artistes tels les sopranos Karine Deshayes, Sumi Hwang et Yumiko Tanimura, les violoncellistes Victor Julien-Laferrière et Christian-Pierre La Marca, l’altiste Adrien La Marca, le pianiste Adam Laloum, le clarinettiste Raphaël Sévère, la violoniste Mi-Sa Yang, le Quatuor Zaïde...

Passionné par les musiques actuelles, Jonas Vitaud a travaillé avec des maîtres de la création comme Henri Dutilleux, Thierry Escaich, György Kurtag, Philippe Hersant, Yann Robin... Ces rencontres, notamment au festival Musique sur Ciel de Cordes, ont été une occasion de se confronter à la variété des courants musicaux actuels et de développer son imaginaire musical.

En 2021, un album solo dédié à l’année 1802 de Beethoven est paru chez MIRARE, il reçoit un CHOC CLASSICA et les éloges de la presse.

En 2019 paraît chez MIRARE et ALPHA CLASSICS, deux albums l’un avec la violoniste Mi-Sa Yang consacré aux sonates de MOZART et l’autre au répertoire russe avec le violoncelliste Victor Julien-Laferrière.

En 2018, pour le centenaire Debussy, Jonas Vitaud sort un double album avec le label MIRARE dédié aux jeunes années du compositeur, une réalisation originale et ambitieuse présentant des aspects méconnus de l'univers debussyste. Il donnera de nombreux concerts hommage. En mars 2016, Jonas Vitaud présente un disque Tchaïkovsky chez MIRARE – Les Saisons et la Grande Sonate opus 37, disque qui obtient 5 de Diapason.

Son disque solo consacré à Henri Dutilleux et Franz Liszt chez NoMadMusic est couronné de succès et il reçoit le GRAND PRIX SOLISTE INSTRUMENTAL de l’Académie Charles Cros (CHOC CLASSICA. 5 de DIAPASON). Il donne de nombreux hommages à Henri Dutilleux durant l'année de son centenaire en 2016 à l'Opéra de Limoges, l'Opéra de Vichy, Scènes Nationales de Douai et Arras, Londres...

Son premier disque solo consacré à Brahms paraît chez Orchid Classics, un album salué par la critique (Supersonic Pizzicato award, 4 * BBC Music Magazine...).

Jonas Vitaud enseigne au CNSM de Paris depuis 2013. Il est professeur assistant dans la classe de piano de Marie-Josèphe Jude. Il est artiste associé à la Fondation Singer-Polignac (www.singer-polignac.org).

Kazuya Gunji

clavecin

Kazuya GUNJI commence ses études de clavecin à l'université des arts de Tokyo, puis les poursuit avec Françoise Lengellé au CNSM de Lyon. En août 2010, il a remporté le plus haut prix de clavecin (2e prix ex aequo) du Concours International Musica Antiqua à Bruges. 

Depuis 2005, comme soliste ou accompagnateur, il se produit aussi bien dans des orchestres (orchestre national d’Auvergne, opéra de Toulon, opéra de Saint-Étienne, opéra de Lyon) que dans des ensembles (Artifices, la Française, Alkymia, Agamemnon, etc) en France ou au Japon.  Il a été invité au festival radio france Occitanie comme l’un des solistes du projet Scarlatti 555, une nouvelle intégrale.

Comme pédagogue, il partage sa passion du clavecin et de la basse continue dans plusieurs conservatoires en France. Il fait actuellement partie de l’équipe enseignante du CNSM de Lyon et du CRR de Lyon, et participe à l’académie d’été dirigée par Alice Julien-Laferrière à la Turbine (71).

 
 

Matthieu Bertaud

flûtes

Initialement formé en région Rhône-Alpes auprès d’A.Girard et de F. Thouvenot, Matthieu suit l’enseignement de S. Marq en flûte à bec au Conservatoire Royal de La Haye (Pays-Bas) et Pierre Hamon au Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon. Il se spécialise en parallèle en flûtes traversières anciennes aux côtés de S. Saïtta et A. Michel.

Titulaire du Diplôme d’État « Instruments anciens », il enseigne les musiques anciennes et la flûte à bec pendant dix années en région lyonnaise. Fervent passionné, il s’enthousiasme pour la réhabilitation de la flûte à bec, créant ainsi le Consort Aperto Libro qui oeuvre au renouveau de cet instrument et plus généralement à la valorisation des instruments à vent de la Renaissance

Depuis 2018, Matthieu Bertaud centre ses activités professionnelles autour de son activité d’artiste-interprète. Il s’adonne à la musique de chambre et à la pratique d’orchestre au sein de plusieurs formations instrumentales et vocales reconnues : l’Ensemble Les Surprises (direction artistique : L.N. Bestion de Camboulas) et L’Ensemble Correspondances (direction Sébastien Daucé) avec lesquels il joue régulièrement depuis 2008 en France et dans le monde (Colombie, Liban, Mexique, USA, Canada, Singapour, Chine) et réalise de nombreux enregistrements discographiques remarqués par la critique. Il prend part également aux projets atypiques et innovants de l’Ensemble Artifices (direction : Alice Julien-Laferrière).

Matthieu Bertaud crée également un spectacle jeune public « PIPO » avec la Cie des Zeph’.


Ryoko Aoki

chanteuse de théâtre japonais nô

Diplômée de l’Université nationale des beaux-arts et de la musique de Tokyo et de l’Université de Londres, la chanteuse et interprète Ryoko Aoki est la pionnière et l’inspiratrice d’une nouvelle forme artistique combinant le nô et la musique contemporaine. Plus de 50 œuvres ont été écrites pour elle par différents compositeurs, dont Peter Eötvös, Toshio Hosokawa, Stefano Gervasoni, José María Sánchez-Verdú et Oliver Schneller.

Elle a joué dans plusieurs pièces de nô traditionnelles, historiquement réservées aux acteurs masculins. Elle s’engage dans de nombreux projets : entre autres l’opéra La Conquête du Mexique de Wolfgang Rihm, mis en scène par Pierre Audi, AOI, « nopera » de Noriko Baba, avec l’Ensemble 2e2m, Futari Shizuka (La jeune fille de la mer) de Toshio Hosokawa avec l’Ensemble intercontemporain à la Philharmonie de Paris et à la Kölner Philharmonie.

Ryoko Aoki dirige le « Nô x Contemporary Music Project », une série de création originale pour la voix de nô. En 2014 sortait un enregistrement de plusieurs de ces compositions, dont le « Harakiri » de Peter Eötvös. Pendant l’épidémie, elle faisait diffuser le concert « HO NOH - prière pour une fin du Covid-19 » en streaming et en direct sur sa chaîne Youtube. En 2021, elle sortait en collaboration avec le violoncelliste Éric-Maria Couturier de l’Ensemble intercontemporain le disque « Yoru no Kotoba », enregistrement effectué en direct lors d’une session simultanée entre Tokyo et Paris.

Nommée « Envoyée culturelle du Japon » par l’Agence pour les affaires culturelles du gouvernement japonais en 2015 et artiste vedette de la Triennale d’Aichi en 2016, elle a reçu le prix de la tradition créative de la Japan Arts Foundation en 2019.

 
 

Jean Boucault

chanteur d’oiseaux

Jean Boucault se confie...

Je suis originaire d’un village de la baie de Somme, en Picardie. À l’âge de dix ans, revenant de l’école à pied, j’ai été survolé par un vol de goélands dont j’ai imité le cri. Et contre toute attente, les goélands ont fait demi-tour et ont « dialogué ». Je suis rentré émerveillé à la maison en criant : « Maman, je parle aux oiseaux ! » Ayant découvert ce don d’imitateur, j’ai voulu aussi apprendre à siffler (et pas seulement à crier !). J’ai alors suivi des cours pendant un an avec le père de Johnny, qui était berger. Johnny deviendra plus tard mon acolyte de scène.

Comment avez-vous rejoint la scène ?

C’est la scène qui est venue à nous ! Nous avons été repérés par le pianiste et improvisateur Jean-François Zygel, qui nous a réunis sur scène en 2006 pour le Festival des Forêts de Compiègne. Par ailleurs, en 2016, nous avons eu l’occasion d’enregistrer un disque, chez Mirare, avec la violoniste Geneviève Laurenceau et la pianiste Shani Diluka, qui a rencontré un vif succès. À l’heure actuelle, nous avons un répertoire de plusieurs centaines d’oiseaux, que nous continuons à enrichir au gré de nos voyages partout dans le monde et de la fréquentation de sites web comme xenocanto.org, permettant d’entendre des chants d’oiseaux du monde entier. Au Japon, en quelques heures, nous avons réussi à imiter le chant de l’Uguisu, cet oiseau qu’adore les Japonais, car c’est un oiseau fétiche qui chante dans les cerisiers en fleurs. La salle était debout !

Comment s’établit le programme d’un concert et comment intervenez vous ?

Nous n’avons pas de répertoire imposé mais nous cherchons la manière originale d’introduire des chants d’oiseaux dans la musique écrite. Il y a un respect à avoir vis-à-vis de la partition conçue par le compositeur. On profite des points d’orgue, d’un espace, d’une respiration… pour infiltrer des chants d’oiseaux. Certains sont tristes et mélancoliques voire plaintifs, d’autres guillerets et joyeux. La matière des chants d’oiseaux n’est pas neutre ; elle rappelle des éléments du vécu humain. C’est à nous de choisir les chants les plus appropriés aux œuvres abordées.

Je suis d’abord naturaliste dans mon approche et c’est Jean-François Zygel nous a d’ailleurs appris à « dénaturaliser » les chants d’oiseaux pour en faire un élément vivant, artistique. Chaque oiseau produit une matière sonore intéressante en soi. Même l’oiseau le plus effrayant, comme un vautour, peut être utilisé à bon escient. En fait, au concert, l’orchestre est un peu la « forêt » ou l’environnement naturel que nous peuplons d’habitants ailés. Aujourd’hui, en voyage, on arrive assez facilement à se faire accepter par de nouveaux environnements et à imiter de nouveaux chants. Nous sommes un peu devenus polyglottes (rire).

Comment réagit le public ? Faites-vous des émules ?

Les gens sont extrêmement touchés d’être ainsi reconnectés à une nature qu’ils ont perdu l’habitude d’écouter. La juxtaposition des chants d’oiseaux à la musique leur donne un écrin de premier choix qui ouvre les oreilles du public de manière incroyable. De plus, à notre époque où il est beaucoup question d’enjeux écologiques, nos concerts rencontrent un écho particulier. Ce n’est pas un but revendiqué mais un effet obtenu malgré nous. N’oublions pas que la population d’oiseaux est en train de s’effondrer… dans un silence assourdissant. Or, les oiseaux, par leur gamme sonore aiguë, nous reconnecte à l’univers aérien de manière magique !

Nous donnons une centaine de concerts par an ! On n’aurait jamais cru cela possible quand nous étions jeunes. Récemment, nous avons chanté avec les orchestres de l’Oural, de Lima, de Paris, Genève, de Savoie, de Lille… Et cette discipline attire en effet beaucoup d’enfants et d’adolescents. Nous sommes justement en train de mettre sur pied des formations pour transmettre aux plus jeunes ces techniques d’imitation des chants d’oiseaux.

En mai 2023 est publié le Livre « Chanteurs d’oiseaux » co-écrit avec Johnny Rasse aux édition les Arènes et traduit en anglais par les Editions Greystone.

Propos recueillis par Éric Mairlot pour L’orchestre de Liège

Helena Winkelman

violon

Helena Winkelman, violoniste et compositrice suisse-hollandaise, poursuit une carrière musicale très active et variée. Née en 1974 à Schaffhausen en Suisse dans une famille d’interprètes professionnels de musique baroque, elle s’est rapidement intéressée à l’improvisation et à la musique contemporaine, et elle a commencé à composer à l’âge de 19 ans.

Lauréate dès son enfance de concours nationaux et internationaux pour violon, elle est devenue à la fois récitaliste de plus de 240 œuvres et compositrice avec une voix caractéristique et distincte. Elle s’intéresse aussi à l’improvisation et à la musique traditionnelle suisse.

Promotrice passionnée de musique contemporaine, elle joue avec l’ensemble de chambre Camerata Variabile Basel, dont elle est le chef artistique. Elle a enregistré pour la radio et la télévision en Suisse, en Allemagne, et aux Etats Unis. Travaillant avec certains des meilleurs musiciens d’Europe, elle utilise son expérience d’interprète pour créer de nouvelles œuvres qui tirent pleinement parti des possibilités et des forces expressives des instruments pour lesquels elle écrit.

Les compositions d’Helena Winkelman ont été jouées en Amérique du Nord, en Amérique du Sud, en Europe et en Russie, et elle a été invitée par les Festivals d’Ernen, Davos, Lucerne, Alpentöne Altdorf, Prussia Cove (Angleterre), Lockenhaus (Autriche) et Båstad (Suède).

Elle reçoit le prix GF de la ville de Schaffhouse en 2016 et le prix de musique Suisse en 2017. Elle joue sur un violon de F. Ruggier de 1687.


 
 

Mi-Sa Yang

violon

Violoniste d’origine coréenne, Mi-Sa Yang est née et a grandi à Osaka au Japon. Mi-Sa est admise au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris (CNSMDP) en musique de chambre après avoir terminé ses études avec Olivier Charlier et Jean-Jacques Kantorow en cycle de Perfectionnement « Violon Concertiste » au CNSMDP.

Mi-Sa a été primée à divers concours internationaux : 1er Prix au Concours International Yehudi Menuhin pour jeunes violonistes en 2000, 3ème Prix et Prix spécial du jury au Concours International de Musique de Sendaï en 2001, 1er Prix en trio (piano, violon et violoncelle) au 55ème Concours International de Musique Maria Canals de Barcelone en 2009.

Depuis ses débuts avec orchestre à l’âge de 12 ans au Japon, elle joue avec de prestigieuses formations telles que Sinfonia Varsovia, Suk Chamber Orchestra, London Mozart Players, Sendaï Philharmonic Orchestra, Tokyo Symphony Orchestra, New Japan Philharmonic, Osaka Philharmonic Orchestra, Kyôto Symphony Orchestra, Kansai Philharmonic Orchestra, Century Orchestra Osaka etc. Elle se produit également en récital dans des salles et festivals internationaux. Ses interprétations lui ont valu une grande estime de la presse et de la critique.

En outre, Mi-Sa Yang a toujours voulu cultiver son talent de chambriste. Elle a notamment fondé avec Adam Laloum et Victor Julien-Laferrière le trio avec piano Trio Les Esprits et est membre depuis 2014 du Quatuor Ardeo. Elle se produit au Concertgebouw d’Amsterdam, Wiener Konzerthaus, Philharmonie de Paris, Kölner Philharmonie, Théâtre des Champs Elysées, Klavier-Festival-Ruhr, Folle Journée de Nantes, Folle Journée au Japon, Les Salons en Musique à Londres, La Roque d’Anthèron, Fêtes musicales en Touraine, Festival de Pâques de Deauville, Mecklenburg-Vorpommern Festspiele, Kuhmo Chamber Music en Finlande, Festival Musiq’3 Bruxelles etc.

Les deux disques du Trio les Esprits parus chez Mirare en 2014 et 2017 ont reçu les éloges de la critique. Le suivant, consacré à Schubert, est paru pour Sony Music en janvier 2019 et inclut la Fantaisie pour violon et piano D934.

Au printemps 2019, Mi-Sa Yang a fait paraître chez Mirare un nouvel album consacré aux sonates de Mozart, en duo avec le pianiste Jonas Vitaud.

Depuis 2022, Mi-Sa Yang enseigne au CNSM de Paris en tant que professeur assistante dans la classe violon d’Olivier Charlier.

Yuko Hara

alto

L'altiste japonaise, Yuko Hara, vit désormais en Europe où elle mène une carrière internationale de musicienne de chambre. Elle est membre du Quatuor Ardeo depuis 2016. "XIII", leur dernier enregistrement (2020), a reçu les éloges de la presse, qualifié entre autres de "supersonique" par Pizzicato et de "choc" par Classica. En 2018, elle fonde avec ses collègues de Brême le franz ensemble dont le premier disque remporte le prestigieux prix Opus Klassik en 2020.

Sa carrière l'amène à jouer dans les festivals et salles de concert du monde entier : Tokyo Bunka Kaikan, Ohga Hall et Kioi Hall (JP), La Folle Journée (FR, JP, IL, RU), Festival de la Roque-d'Anthéron (FR), Davos (CH), Festivals de Schwetzingen, Gezeitenkonzert, Bremen, Rottweil, Mecklenburg-Vorpommern et Bad Kissingen (DE), Festival d'Aldeburgh (UK), Haydn Herbstgold (AT), Palazetto Bru Zane (IT)... Depuis 2017, elle partage la direction artistique du Festival Hirondelle avec Joëlle Martinez.

Diplômée de l'Université des Arts de Tokyo (Geidai), elle a étudié à la Haute Ecole de Musique de Genève, à l'Académie de Musique de Bâle et de prendre part à deux académies d'orchestre - le Philarmonia Zurich et le Deutsche Kammerphilharmonie de Brême.

Yuko Hara a remporté plusieurs prix internationaux : le 9ème concours Lionel Tetis Viola (UK), le concours du Baseler Orchestergesellschaft (CH), le 5ème concours de musique de Tokyo, le concours international de quatuor à cordes d'Osaka, et deux prix décernés par les fondations Matsuo et Aoyama (JP).

 
 

Damien Ventula

violoncelle

Soliste confirmé, Damien Ventula joue régulièrement des concertos pour violoncelle et orchestre qu’on lui dédie, dont celui de Charles Chaynes qu’il a crée en 2017 à Paris avec l’Orchestre Colonne dirigé par Laurent Petitgirard, ainsi que celui de Thierry Huillet qu’il a créé à Bordeaux en 2020 et gravé dans son dernier album « Concertos » paru en mai 2021. Il a également été le soliste d’une pièce concertante pour violoncelle et quintette de Gustavo Beytelmann fin 2021, et est régulièrement invité dans de prestigieux festivals: Festival de Prades Pablo Casals, Konzerthaus Berlin, Solent Music Festival de Lymington, Festival Piano Pic, Niagara Music Festival. Remarqué pour son tempérament et sa sensibilité, Damien Ventula est en 2017 « Révélation Spedidam », et reçoit plusieurs prix internationaux.

Il enseigne au Conservatoire de Versailles et a eu de 2013 à 2017 une classe à la prestigieuse Hochschule Hanns Eisler de Berlin. Damien Ventula a paru au côté d’autres artistes renommés comme Christian Zacharias, Louise Jallu, Denis Pascal, Barbara Hendricks, Stéphanie Paulet, Régis Pasquier ou encore le Quatuor Talich.

Il a entre autres gravé « Arc en cello » (éd. « la Nuit Transfigurée »), et en 2016 l’intégrale de la musique pour piano et violoncelle de Gabriel Fauré avec Nicolas Bringuier.

Il joue un violoncelle d’Antoine Médard de 1675 et un archet de Christian Barthe archetier. 


Joëlle Martinez

violoncelle

Joëlle Martinez est diplômée du CNSM de Paris, de la Musik-Akademie Hochschule für Musik de Bâle et de la Escuela Superior de Música Reina Sofía de Madrid. Elle est fondatrice et co-directrice artistique du festival Hirondelle, elle enseigne le violoncelle au Conservatoire de Musique de Genève depuis 2018 et est membre fondateur du quatuor Ardeo depuis 2001.

Le quatuor Ardeo est une formation française reconnue et louée par les médias, cet ensemble remporte de nombreux concours internationaux : Chostakovitch à Moscou, la FNAPEC à Paris, Bordeaux, Melbourne et Premio Paolo Borciani. Nommé « Rising Stars », le quatuor Ardeo a mené une tournée de concerts dans les plus prestigieuses salles européennes : Philharmonies de Cologne, de Paris, Concertgebouw d’Amsterdam, Konzerthaus de Vienne et de Dortmund, Barbican Centre de Londres, Festspielhaus de Baden Baden...

Parallèlement à sa carrière de quatuor, Joëlle Martinez se produit régulièrement en France et à l’étranger : au festival de Chaillol, Musique et Patrimoine de la Haute Auvergne, festival Fiver (Espagne), festival de Davos (Suisse), au séminaire de musique de chambre de Prussia Cove (IMS Festival) et au festival de Kuhmo (Finlande). Elle est régulièrement invitée à se joindre à de prestigieux ensembles tels que l’Orchestre National du Capitole, l’Orchestre de Chambre de Paris et, depuis 2011, par Marc Minkowski au sein des Musiciens du Louvre Grenoble en tant que violoncelle solo. Elle s’est d’ailleurs produite en tant que soliste à la Philarmonie de Cologne et au Konzerthaus de Dortmund.

 
 

tRaucatèrme

groupe rock/trad

Le nom de l’orchestre, “tRaucatèrme”, en occitan, veut dire littéralement passer à travers une limite, c’est à dire une frontière. Il définit notre philosophie et notre engagement.

Pour nous, il n’y a pas de frontière infranchissable entre les genres musicaux, les instruments trads ou soi-disant actuels. Les langues et les cultures sont des espaces d’échanges, tout le contraire d’un repli identitaire.

La musique de tRaucatèrme est ancrée dans les collectages effectués auprès de musiciens traditionnels mais l’interprétation des chants et danses passe par le mélange des sonorités des instruments traditionnels et électriques, les influences multiples qui fondent les musiques actuelles et la volonté de popularisation d’une culture occitane riche et universelle.

Le dernier CD de tRaucatèrme, «Tant que farem atau!», est sorti en juin 2017; il met en avant ce trad alternatif et festif, et propose une fenêtre vers la poésie et la chanson sociale en occitan, d’hier et d’aujourd’hui.

Patrick Bec_ voix, accordéon diatonique, trompette, hautbois, flûte
Yves Cassan_ voix, cabrette
Gilbert Chausy_ voix, batterie
Pascal Geoffray_ violon, guitares, basse
Serge Laroussinie_ voix, basse, trompette, harmonica
Henri Pareilh-Peyroux_ guitare, mandoline
Yves Portefaix_ voix, hautbois, saxophone, percussions (brau)